Exposition Unfinished Stories, Biarritz
Cette série est travaillée d’après les récits d’un pêcheur voyageur imaginaire, campé dans une nostalgie des ports d’attaches, des lieux de vie et de solitude. L’exposition s’appelle « Unfinished Stories » ou histoires inachevées, car les histoires du marin rebondissent et revivent à travers les objets et leur mémoire.
A travers une cabane matérialisée par quatre murs transparents et des ouvertures en hublots se déroulent les lieux étranges qu’il a foulés, ramenant à bon port les pièces et les objets, les impressions et leur précaire souvenir. Sujets récurrents de brousse, arbres et rochers monolithiques, de lumière, d’enroulement de voiles, de mobilier lyrique et autre architecture aléatoire, « Unfinished Stories » raconte par le langage des objets et de leur valeur détournée l’histoire de la migration sans cesse de l’humain et sa quête d’exploration de l’inconnu.
Puisqu’il faut rattacher un lieu réel à ces histoires, parlons de l’Océanie surtout, un peu comme le faisait Jules Verne dans ses 20 mille lieues sous les mers, lieu se caractérisant par des mers bouillantes de créatures marines et végétales.
Un lieu que je connais bien.
Les installations se déclinent souvent autour du détournement de matériaux tels que les cannes à pêche, le papier à cigarette, les déchets industriels de pêche.